mardi 17 janvier 2012

Jour 294 - L'estime de soi

Bonjour tutti happy !

Jour 286 le 9 janvier dernier, j'écrivais ces quelques mots qui à ce jour évoluent encore :
-"Là où je capte de nouvelles perceptions, c'est dans ma façon à me sentir plus humble et connectée avec les autres, sans vouloir forcément gagner en estime vis à vis de l'autre."

Lorsque j'ai débuté le challenge "j'arrête de râler" fin mars 2011, j'étais tout de même très loin de m'imaginer que j'en serais arrivée si loin, où j'évoque l'estime de soi.
Il apparait évident et reconnu par les psychologues, que le lâcher prise, c'est accepter ce que nous sommes pour s'estimer. Lorsque j'ai décidé cette remise en question simple et sans complexe, sans le savoir, j'ai lâché prise et j'ai entamé un chemin vers l'acceptation de soi, l'estime de soi.

Ne plus se faire violence, ne plus se juger futilement, accepter ses émotions et vivre en adéquation avec elles. Accepter les échecs et ne pas les anticiper de façon obsessionnelle.
Tout un programme, me direz-vous ?
Peut-être mais bon nombre de personnes subissent la vie, plus qu'ils entrent en action pour se vivre en ami et avec les autres sereinement.

Au début du challenge je voulais cesser de râler, de noircir les choses, de juger, d'être souvent trop critique avec moi-même et envers les autres, en bref d'être négative et m'installer dans la versatilité ! En deux mots simples et clairs employés en psychologie cognitive, être en paix avec mon estime de soi !

J'apprends par de simples exercices, par ma lecture et mon envie de vivre simplement l'action présente, à être mon amie ! Dès l'instant où petit à petit l'estime de soi s’apaise, où j'accepte ce que je suis avec mes défauts et mes émotions, je redécouvre des sensations, des plaisirs inhibés par le stress et l'anxiété du devenir. Je me rends compte que les difficultés disparaissent parfois d'elles-mêmes ou s'estompent. Parvenir à une réflexion sereine n'est pas chose aisée.

Depuis ces dix derniers mois de challenge (le vecteur de mes intentions), de curiosités variées et assouvies autour de la psychologie positive et cognitive, du bien être personnel aussi, je me surprends à ne plus me laisser déborder par ces idées obsédantes. Pour lesquelles, parfois au quotidien, nous cherchons des solutions pour les occulter et ne plus en souffrir.
Par exemple, de toute ma vie, je n'ai jamais autant dit ce que je ressentais au plus tôt, sans attendre que la frustration ne devienne encore un mal sans solution. Je ne me suis jamais autant vu au jour le jour affronter mes peurs, passer à l'action, plutôt que de procrastiner pour contourner le problème. 
De là, je n'ai jamais autant mieux vécu mes moments présents avec sérénité et envie.

Et de mémoire, depuis ces quelques années de ma vie d'adulte, je n'avais vécu de vacances paisibles sans anxiété, sans anticipations ou autre frustrations créées par la peur parfois de passer à côté, sans me rendre compte de les avoir vécues. Cela pour certains peut paraitre futile de se sentir frustré en vacances, et d'autres peuvent alors se reconnaître.
Perte de repères, ne plus être dans l'activité habituelle qui semble nous caractériser, avoir peut-être peur de gâcher ses vacances ou celles des autres, peur d'incidents, rester dans le contrôle de tout par peur du résultat... ; autant de ressentis qui semblent paradoxaux dans des moments de détente absolue, des instants à soi. On s'inflige donc par une mauvaise estime de soi et de ses émotions des ressentis inutiles donnant libre court au stress.
J'ai vécu, pour la première fois, des vacances enfin dénuées de stress, de questionnement, d'ennuis et de doutes divers et variés. Ces dernières vacances de noël (noël devenu avant cela une période négative dans mes émois), j'ai respiré chaque instant en famille, chaque accolade, chaque regard. J'ai pris autant de clichés mentaux et réels que possible. J'ai savouré de pouvoir enfin lâcher prise et donner entière satisfaction à ma moitié pour une communion des sens, dans une semaine de repos bien méritée.

Quel vaste programme tout cela, n'est-ce pas ?

Christophe ANDRÉ, médecin psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne de paris, le dit, l'écrit, l'explique et l'a mis en pratique auprès de ses patients (tous très reconnaissants), "- L'estime de soi commence par l'acceptation de soi".

Ne vous cachez pas, prenez 8 minutes pour ressentir et comprendre en toute simplicité avec le Docteur et écrivain Christophe André, ce qui peut paraitre évident en matière d'estime de soi, mais qu'il est bon de l'entendre (cliquez sur cette vidéo !) :


Allez plus loin, lisez ! Longtemps mon regret qui me semblait éternel était, par voie de conséquence, d'avoir raté mes études. Aujourd'hui, grâce à mes actions et à un vrai soutien, les regrets m'apparaissent comme autant d'excuses pour ne pas faire ! Alors, petit à petit je m'émerge vers tout ce qui m'a toujours attiré, en acceptant mes failles, je recherche juste à ressentir ce qui me nourrit au jour le jour... et j'aime ce que je découvre !

http://www.lexpress.fr/culture/livre/imparfaits-libres-et-heureux_811434.html


Franchissez juste un pas, puis après l'autre et sans craindre la chute, laissez vos émotions vous porter... Je vous conseille donc très chaudement :


"Imparfaits, libres et Heureux" Le livre de Christophe André sur l'estime de soi (son blog très intéressant, ici) :


Un livre simple, sans jargon et avec l'humilité qu'il a pu y mettre. Un livre pour tous !

Merci de me lire. N'hésitez pas si vous avez des commentaires, connectez-vous au blog, il est fait pour cela.

Bye tutti et bonnes célébrations.

Un petit P.S.: pour mon double de sœur, même si ça se calme au bout d'un an de crise (ado ou autre), l'important n'est pas l'objectif mais les moyens pour y parvenir et tout le bien qui en est ressenti !

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